Les Cordonnets Rétracteurs

Nous avons vu dans un article plus ancien l’intérêt des cordonnets rétracteurs pour accéder à la limite cervicale

A la demande de plusieurs lecteurs de ce blog, The Dentalist publie une vidéo de démonstration de l’usage des cordonnets rétracteurs en prothèse conjointe. C’est live et sans trucage!

Vos commentaires sont les bienvenus.

(Visité 2 161 fois, 1 visites aujourd'hui)

14 commentaires sur “Les Cordonnets Rétracteurs”

  1. Alice_lyon

    Merci pour cette vidéo très intéressante et pleine d’astuces! Votre technique est impressionnante.
    Les fils en photo sont ceux que vous utilisez? Je trouve ceux que j’utilise trop « mous » et difficiles à manier…
    Concernant votre instrument, est-ce un instrument spécifique ou est-ce un instrument customisé? (on dirait une curette que l’on aurait fraisée pour lui faire des petites dents)

    Répondre
  2. barbet veronique

    super tes petits films sur les cordonnets et la prise d’empreinte.Pourquoi n’imprègnes tu pas ton fil rétracteur ( au moins le 1er) d’ASTRINGEDENT d’ULTRADENT?

    Répondre
    • thedentalist

      J’utilise rarement les produits astringents car cela veut dire qu’il y a un suintement et/ou un saignement au moment de l’empreinte. C’est donc que le parodonte n’est pas stabilisé. Il faut vérifier l’espace biologique, réajuster les provisoires et patienter. De plus, le chlorure d’aluminium, s’il est laissé trop longtemps en place constitue une agression du parodonte. Il ne faut jamais en imprégner le premier cordonnet qui par définition reste le plus longtemps en place.
      Cela dit, dans certains cas de gencive « très difficile » (il y en a!!!) il peut m’arriver d’imprégner d’astringent le second cordonnet uniquement.
      Je t’invite à consulter cet article : http://thedentalist.fr/limite-cervicale/ et la publication de Laurent, Lacroix & Laborde qui se trouve en lien, au bas de la page.
      Merci mille fois pour ton commentaire.

      Répondre
  3. Floe

    Très cher dentalist , comment choisis tu le diamètre des fils , du premier et du deuxième ? Et préconises- tu le fil dans toutes les situations? ( couronne métal unitaire postérieur par exemple)
    Très utile ces tutoriels! Merci !

    Répondre
  4. Floe

    Autre question , quels matériaux as tu utilisé pour cette empreinte et pourquoi un pei perforé?

    Répondre
    • thedentalist

      Excellentes questions Floe!
      – le diamètre des fils doit s’adapter au parodonte et à la profondeur du sulcus. Les diamètres chez Ultradent sont 000-00-0-1-2.
      Pour un parodonte épais, le premier fil va être du 0 généralement. Pour un parodonte fin, le premier fil sera du 00, voir du 000.
      Le choix du second fil se fait en fonction de la profondeur du sulcus. Si il est profond, je monte de deux diamètres par rapport au premier. Si il est peu profond, je prends le diamètre immédiatement supérieur.
      – Pas besoin de fil dans toutes les situations. N’oublie pas : « pour enregistrer une limite, il faut aller au delà de la limite ». Je place des limites supra-gingivales à chaque fois que c’est possible. Mais dès que la limite est juxta-gingivale ou intra-sulculaire : cordonnets! Parfois tu as juste une paroi qui est juxta- ou intra-sulculaire et je ne place qu’un petit bout de cordonnet à ce niveau. En fait la question est de savoir où placer les limites prothétiques et dans quelles situations. Hmmm…. je pense que je vais préparer un petit article là dessus.
      – Le matériau utilisé dans la vidéo est un Poly-Vinyl Siloxane en double mélange classique. J’utilise la gamme Express de chez 3M (http://bit.ly/1bM0XQo) : putty (ref. 7312) + extra-light (ref. 7302)
      – J’ai utilisé un PEI car plus le nombre d’éléments à enregistrer augmente, plus il faut faire confiance à un PEI. De plus, et on ne le voit pas bien à l’image, mais il s’agit d’une situation mixte implantaire et dentaire. Je réutiliserai le PEI pour l’empreinte implantaire. Perforé car je ne cherche pas être compressif.

      Répondre
      • Floe

        Merci, j’ai hâte de pouvoir mettre tt ça en application!!
        Juste une autre petite question , pourquoi ne pas vouloir être compressif? Quand je fais une empreinte silicone double mélange j’utilise toujours un pe non perforé qu’il soit du commerce ou individuel justement pour être compressif ; en fait concrètement dans quelle situation utiliser un pe perforé ou plein ?
        Je crois que tu as un grand avenir car une question en soulève beaucoup d’autre …

        Répondre
        • thedentalist

          Après quelques recherches, il semblerait en effet que les perforations n’aient pas d’influences sur la compression au moment de l’empreinte. Le seul intérêt des perforations et d’assurer une meilleure rétention du matériau au moment de la désinsertion de l’empreinte.
          Le problème de la compression est uniquement lié à la viscosité du matériau : plus le « lourd » est « lourd » et plus l’empreinte sera compressive (wash technic).
          Il semblerait donc que le PEI, qu’il soit perforé ou non, soit parfaitement indiqué pour l’empreinte en 1 temps 2 viscosités. Par contre, beaucoup d’études insistent sur l’importance de les encoller avec l’adhésif spécifique au matériau d’empreinte.
          Je fais toujours les empreintes de conjointes avec un PE (individuel ou du commerce) perforé et encollé d’adhésif (ceintures + bretelles!).
          Merci mille fois pour ces questions qui font réfléchir…

          Répondre
  5. MasterCone

    Bonjour Dentalist (et merci encore pour tes vidéos)

    Je visualise bien ta technique au lasso, mais elle semble pratique et efficace surtout lorsque tu as l’inlay-core déjà en place, ce qui te permets d’avoir ‘quelque chose’ dans ta boucle.

    Dans une bonne proportion de cas où l’intégralité de la préparation est juxta-gingivale (empreinte pour IC), ceci doit être plus compliqué à appliquer. Et quand on cause de dents postérieures… bonheur !

    Comment fais-tu dans ces cas là ? Tu poses les fils aussi pour tes empreintes d’IC ou pas ?

    Merci

    Répondre
    • thedentalist

      Bonjour MasterCone. Ta remarque est très juste : s’il n’y a plus du tout de structure coronaire autour de laquelle passer le « lasso », ça devient compliqué.
      Mais si c’est le cas, je t’invite d’abord à te demander si la dent est conservable car comme tu lis ce blog, tu sais que la structure coronaire résiduelle conditionne beaucoup le pronostic de la dent à long terme (http://thedentalist.fr/leffet-ferrule/)
      Si un allongement coronaire est possible, je réalise la chirurgie avant la mise en place de l’inlay-core. Mais là où je te rejoins : c’est qu’une dent provisoire bien ajustée est nécessaire pendant la phase de cicatrisation. Il m’arrive donc de mettre en place un cordonnets pour bien définir la limite cervicale de la provisoire (http://thedentalist.fr/limite-cervicale/).
      Pour cela, la technique reste plus ou moins la même : je tiens les deux extrémités du cordonnets de la main gauche et j’insère d’abord en palatin en maintenant une légère traction… et je progresse en appuyant légèrement dans la direction où le cordonnet a déjà été inséré. C’est un petit peu plus difficile… mais avec un peu d’entrainement tu y arriveras!

      J’espère bien répondre à ta question.
      Merci pour tes commentaires.

      Répondre
  6. Adhesion

    Bonjour The dentalist et tout d’abord merci pour cet excellent site!
    Une question pourquoi utilisez-vous du putty avec de l’extra-light? Comme on le voit sur la vidéo la très haute viscosité du putty « chasse » le light vers l’extérieur et le vestibule. Ne vaudrait-il pas mieux utiliser des viscosités plus proche?
    Magnifique cas et encore bravo pour ces conseils véritablement clinique!

    Répondre

Réagissez à l'article

Vous pouvez utiliser ces balises: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>