QUE SAVONS-NOUS ?
Nous savons que nous savons certaines choses de façon certaine; c’est à dire qu’il y a certaines choses que connaissons et nous le savons. Nous savons aussi que qu’il y a des choses que nous ne connaissons certainement pas. Ce qui veut dire qu’il y a certaines choses dont nous savons ne rien connaître. Et puis il y a certainement des choses que nous ne connaissons pas et que nous ignorons certainement : des choses dont nous ne connaissons même pas l’ignorance…
« C’est ce que nous pensons déjà connaitre qui nous empêche souvent d’apprendre. »
– Claude Bernard.
La vraie nature de l’expertise est de disposer d’autant d’informations que les autres mais de les interpréter de manière différente, de leur donner un sens nouveau. C’est ce que nous faisons quotidiennement en tant que chirurgiens-dentistes. Lorsque nous examinons la bouche d’un patient, nous voyons des choses qu’un profane est certes, capable de voir mais qu’il est incapable de verbaliser ou d’interpréter.
Les praticiens de haut niveau ne sont pas dotés d’un don extraordinaire ou d’une chance particulière. Ces praticiens ont atteint un haut niveau de pratique clinique parce qu’ils possèdent la formation et l’expérience nécessaire pour recueillir informations que la plupart de leurs confrères ne savent pas ou ne veulent pas recueillir. Les praticiens qui atteignent les plus haut niveaux de réussite en dentisterie ne le doivent pas au hasard, à la chance ou à quelques dons naturels extraordinaires. Chacun de nous en est capable à condition de le vouloir et de s’y engager.
Pour suivre une formation sur le Plan de Traitement Global : cliquez ici.
ECOUTER LES MAITRES
La formation continue est le premier commandement du chirurgien-dentiste. Car il a été montré que les connaissances médicales des praticiens ont tendance à décroitre au fil du temps.
Pour pouvoir inverser cette courbe, il est nécessaire de s’impliquer dans un programme de formation continue tout au long de sa carrière professionnelle : suivre des formations post-universitaires, lire, se tenir au courant de l’actualité scientifique, iconographier et analyser son travail, demander conseil, rechercher l’information…
Plus on s’éduque et plus on apprend ce que l’on ne savait pas.
ECOUTER LES PATIENTS
Si vous écoutez vos patients et si vous dédiez à chacun d’eux le temps nécessaire, votre cabinet ne connaîtra jamais la crise.
Nous avons vu dans un précédent article : lors de l’entretien initial avec un nouveau patient, il est important pour le praticien de savoir bien écouter son patient car il va délivrer une quantité incroyable d’informations qui seront précieuses pour bien le bon déroulement du traitement. Il faut se concentrer non pas sur ce que l’on sait mais sur ce que l’on ne sait pas encore. Pour cela, rien de mieux que des questionnaires standardisés que le patient va remplir tranquillement chez lui ou en salle d’attente et dont vous analyserez les réponses en sa présence, en lui demandant éventuellement de préciser certains points.
L’énorme avantage est que si vous écoutez attentivement vos patients, vous serez en mesure de leur proposer des traitements qui répondent pour le mieux à leurs attentes. Vous constaterez rapidement l’enthousiasme de vos patients, heureux d’avoir enfin trouver un praticien qui les écoute et qui les comprend. Vous aurez donc de meilleures chances de voir vos plans de traitement acceptés.