Qu’est ce qu’un Cas Clinique Dentaire Complexe?

Tous les praticiens ont à coeur de délivrer à tous leurs patients des soins confortables, fonctionnels, esthétiques et pérennes. Pourtant, il existe de nombreuses situations où le confort, l’équilibre fonctionnel, le résultat esthétique et la longévité des traitements risquent d’être compromis.

Une des plus grande frustration en odontologie est de démarrer le traitement d’un cas clinique et de découvrir, en cours de route, des mauvaises surprises ou des raisons de craindre pour le résultat final. Bien souvent, il faudra avoir une discussion délicate avec le patient et comme le dit l’adage :

« Avant le traitement, les explications sont un plan de traitement; après le traitement les explications sont des excuses. »

Et il est encore plus frustrant, dans le cas d’un plan de traitement long, difficile et couteux, de constater que la résistance et la longévité des travaux réalisés ne satisfont les attentes ni du patient, ni celles du praticien.

La complexité d’un cas clinique ne veut pas nécessairement dire complexe du point de vue de la réalisation d’une ou plusieurs procédures techniques.
Les cas complexes peuvent se définir par : 

  • le nombre important de dents à traiter : plus ce nombre augmente plus les paramètres occluso-fonctionnels et esthétiques vont être impactés par la thérapeutique
  • des facteurs de risques spécifiques en présence
L’étude du cas sur l’articulateur est une étape capitale pour déterminer le plan de traitement.

Avant de savoir comment s’y prendre, il semble intéressant de savoir repérer ce qu’est réellement un cas complexe.

Par facteurs de complexité, on entend :

  • Atteinte parodontale étendue, dents mobiles; lesquelles extraire, lesquelles conserver?
  • Erosion dentaire généralisée
  • Maladies systémiques : diabète, troubles cardiaques, allergies, tabac…
  • ATM instables, occlusion instable, incoordination musculaire
  • Décalage des bases squelettiques empêchant d’atteindre l’équilibre occlusal
  • Surplomb incisif, béance antérieure, forte supraclusion incisive
  • Parafonctions occlusales, bruxisme…
  • Présence de tenons larges ou à clavette; conserver ou extraire?
  • Maladie carieuse non contrôlée, caries radiculaires, caries rampantes…
  • Présence de prothèses implantaires exotiques défaillantes
  • Attentes particulières du patient, mauvaises expériences passées, difficultés physiques et/ou psychiques…
  • Intervention de plusieurs spécialistes

Chacun de ses facteurs ajoute de la complexité au cas clinique et la présence de plusieurs de ces facteurs pour un même cas clinique multiplie le risque que des problèmes surviennent.

Il devient donc capital, pour assurer le bon déroulement du traitement et la stabilité des résultats à long terme :

  • de savoir repérer ces facteurs avant de démarrer le traitement du cas,
  • de savoir comment les gérer lors de la planification thérapeutique et lors de la réalisation du traitement

La différence entre un dentiste débutant et un dentiste expérimenté réside, bien sûr, dans la capacité qu’à le second à pouvoir traiter une situation dentaire complexe.
Mais capacité demande une méthodologie et cette méthodologie s’apprend :


Prochaines dates de formation :

  • 12 et 13 juin 2020 à Tours : Prothèses sur Implants
  • 26 et 27 juin 2020 à Tours : Planification Thérapeutique

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